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Pour un Noël sans Cauchemar...
Des Cybernautes aux Robots de THX1138
Après vous avoir révélé précédemment les retombées étonnantes des Avengers sur le cinéma "bis" mexicain, voici une autre possible influence des fameux cybernautes sur les robots policiers qui apparaissent dans le premier long-métrage de l'américain George LUCAS, "THX-1138" (1971).
Ce film de science-fiction à l'ambiance glaciale et oppressante nous plonge dans une société futuriste souterraine, où la population vit sous la répression d'un obscur pouvoir totalitaire et technologique... Gavés de sédatifs et encadrés par de redoutables robots gardiens vêtus de noir, les habitants n'ont guère de libertés, et subissent des peines de prison à la moindre désobéissance. Mais un détenu, dénommé"THX-1138", se rebelle et décide de s'enfuir pour rejoindre la surface...
Développement d'un court-métrage intitulé"THX 1138 4EB", réalisé en 1967 lors de ses études par le futur auteur de Star Wars , ce film est devenu un classique du genre.
A l'époque, il faut noter que G. Lucas ne disposait pas de gros moyens, et encore moins des effets spéciaux qui le rendront célèbres ensuite. Il a ainsi eu recours au "système D" et notamment, concernant les robots, à des acteurs dont le visage était recouvert d'un masque d'apparence métallique.
Un procédé qui rappelle donc beaucoup celui employé par les producteurs des Avengers pour figurer les cybernautes ! Pour mémoire, voici les dates de diffusion des épisodes où ces derniers apparaissent (antérieurement au film) :
- Les Cybernautes (The Cybernauts) : oct. 1965(N&B)
- Le Retour des Cybernautes (Return of The Cybernauts) : sept. 1967(couleur)
(leur ultime apparition datant de 1976 / Le Dernier des Cybernautes (Last of the Cybernauts...?)n'entre donc pas en ligne de compte)
NB : les robots-policiers de THX-1138 sont alimentés par une pile atomique, et contrairement aux cybernautes, sont doués de la parole. Ils se meuvent aussi naturellement que les humains, sans la lenteur et le côté mécanique des cybernautes, mais ils font preuve d'une égale violence... Par ailleurs, ils poursuivent même à moto le fuyard THX-1138 (joué par Robert Duvall) dans la superbe séquence finale!
< Un cybernaute-ouvrier, chargé de la maintenance de l'usine de leur inventeur, le génial et mégalomane Dr Armstrong, lequel pronaît l'usage omniprésent de l'automatisation et des robots dans la société future, avec un mépris affiché pour le genre humain...
Et ci-dessous à gauche, le masque humanoïde métallique d'un robot-policier dans THX-1138, aussi figé et inexpressif que celui d'un cybernaute, et tout aussi inquiétant ! :
Par Jocelyn LECOCQ - Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
La Lotus d'Emma Peel en BD
La récente parution d'une bande-dessinée* française retraçant l'histoire de Colin CHAPMAN, fondateur de la marque LOTUS, ne pouvait qu'attirer mon attention...
En feuilletant cet album collégial, j'ai constaté avec plaisir que les auteurs n'ont pas omis de mentionner la Lotus Elan de Mrs Peel, dessin à l'appui :
Texte de l'encart :
"Emma Peel, sulfureuse héroïne de Chapeau Melon et Bottes de Cuir, ne se déplace qu'en Lotus Elan, symbole de la suprématie technologique de l'empire britannique..."
Petits bémols :
- Le terme "sulfureuse" ne me semble vraiment pas approprié pour Mrs Peel !
- La représentation d'Emma est malheureusement moins fidèle que celle de la Lotus : maladresses dans les proportions, le visage, interprétation erronée de la tenue en cuir recouvrant à tort les bottes, et la référence hâtive à une photo manifestement inversée : Diana Rigg devient ainsi gauchère...!
Peut-être que les Lotus Europe et l'Elan +2 de Tara King seront évoquées dans le Tome 2...?
*"CHAPMAN, Les Premières Victoires"- Tome 1. 48 pages.
Scénario : Denis Bernard / Dessins : C. Papazoglakis, R. Paquet, N. Kamenica
Collection Plein Gaz / Éditions Glénat © 2012
Rappelons à cette occasion que Diana Rigg a assuré elle-même la promotion de la Lotus Elan, avec son charme irrésistible, lors de salons de l'Auto à Londres, comme en témoignent ces sympathiques clichés :
> Au London Motor Show 1964, assise sur le chassis-poutre de la Lotus :
A l'édition 1966 du même salon :
Par Jocelyn LECOCQ - Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Hommage à Robert FUEST (1927/2012)
Le réalisateur/décorateur/scénariste britannique Robert FUEST (néà Londres le 30 septembre 1927) s'est éteint le 21 mars 2012 (84 ans).
Rappelons que cet artiste talentueux a notamment collaboréà la série The Avengers, d'abord en qualité de décorateur sur la 2e saison, avant de signer la réalisation de 7 épisodes de la 6e saison, et 2 de la 1ère saison de The New Avengers.
Filmographie sur Chapeau Melon & Bottes de Cuir (19 épisodes /titre original)
1.Brought to Book(14/01/1961)-Décorateur
2.Nightmare(28/01/1961)-Décorateur
3.Diamond Cut Diamond(18/02/1961)-Décorateur
4.Hunt the Man Down(18/03/1961)-Décorateur
5.One for the Mortuary(29/04/1961)-Décorateur
6.The Frighteners(27/05/1961)-Réalisateur & déco.
7.Death on the Slipway(24/06/1961)-Décorateur
8.The Far Distant Dead(19/08/1961)-Décorateur
9.Dead of Winter(9/12/1961)-Décorateur
10.Dead on Course(29/12/1962)-Décorateur
11.Game(23/09/1968)-Réalisateur
12.They Keep Killing Steed(11/11/1968)-Réal.
13.The Rotters(16/12/1968)-Réalisateur
14.My Wildest Dream(17/12/1968)-Réalisateur
15.Take Me to Your Leader(10/02/1969)-Réal.
16.Pandora(10/03/1969)-Réalisateur
17.Take-Over(14/04/1969)-Réalisateur
18.The Midas Touch(12/11/1976)-Réalisateur
19.The Tale of the Big Why(10/12/1976)-Réalisateur
(Photo ci-dessus : Robert Fuest debout derrière Patrick McNee et Linda Thorson, sur le tournage de l'excellentépisode"Jeux"/Game qu'il réalisa en 1968.)
Pour les cinéphiles avertis, il signera en 1971 son chef-d'œuvre avec "The Abominable Dr Phibes" (avec l'excellent Vincent Price, et aussi Joseph Cotten...), une comédie horrifique baroque et délicieusement surannée, qui témoigne du soin qu'il apportait aux décors, aux costumes, à la musique, et à la prise de vue...
Bob Fuest dirigeant Vincent Price en Dr Anton Phibes :
Bien que plus effrayante, l'atmosphère et la thématique (une vengeance très "inventive") de ce film (et de sa suite "Le Retour de L'abominable Dr Phibes"/ 1972) rejoint d'ailleurs assez celle de certains épisodes de The Avengers.
Un parallèle peut même être établi avec notamment le remarquable épisode "Pandora" que R. Fuest réalise peu avant(en 1969), que ce soit dans l'esthétique rétro...
...ou le thème de l'obsession pour une belle jeune femme morte, à travers son portrait :
A noter que l'épouse défunte (tragiquement) du Dr Phibes n'est autre que l'actrice Caroline Munro (qui n'apparaît dans le film qu'en photo.../ci-dessus à droite)que nous aurons le plaisir de revoir (en chair cette fois !) dans l'épisode Les Anges de le Mort (1977 - The New Avengers)...
Par ailleurs, signalons que R. Fuest réalisa un remarquable thriller (se passant en France, mais étonnamment inédit chez nous...!) sur un scénario de Brian Clemens et Terry Nation, produit par Albert Fennell et B. Clemens, musique de Laurie Johnson : "And Soon the Darkness".
Une œuvre originale d'un authentique esthète à (re)découvrir donc !
Par Jocelyn LECOCQ - Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
E.P.Jacobs et Chapeau Melon - SUITE !
En 1982, Edgar P. JACOBS s'était rendu au Salon du Livre de Paris pour dédicacer son autobiographie, "Un Opéra de Papier", qui venait de paraître.
< (projet de couverture pour Un Opéra de Papier)
Dans ce cadre (au Grand Palais), le 30 mars 1982, il était interviewé par le journaliste Jean CHATEL, spécialiste notamment du cinéma. Or, un extrait existe en bonus exclusif du triple CD audio "Le Piège Diabolique" (judicieusement édité par Jacky Chalard/Big Beat records), et il m'a semblé intéressant de vous en offrir aujourd'hui, 30 ans après, une transcription (partielle), a priori inédite :
JC : Quand on a vu un film, un succès prodigieux comme "Les Aventuriers de l'Arche Perdu", on a été nombreux de cette génération à se dire, ça c'est carrément les aventures de Blake & Mortimer ! Est-ce qu'il a jamais question d'adapter vos personnages au cinéma ?
EPJ : - Oh, il y a plusieurs films (sic) qui voudraient obtenir des options de mes bouquins pour...pour les adapter, mais...je suis...comment dirais-je ? Je ne suis pas pressé d'abord. D'ailleurs, une fois qu'on s'embarque là-dedans, on ne sait pas quand on fini... Mais d'un autre côté, je...je crois qu'il ne faudrait pas...il ne faudrait pas faire ça à la va-vite, ça devrait être...euh...fait sérieusement, je pense. Sinon, ça pourrait presque gâcher le...le charme du dessin. Il y a même des gens qui disent que...il est très dangereux de...de donner vie, donc, à des...des personnages dessinés.
(...)
JC : Dans l'idéal vous penseriez à quels interprètes pour chacun de vos personnages ?
EPJ : - Oh, ça...
JC : En rêve, allez, une distribution qui n'a pas de prix...
EPJ : - Oh, je ne sais pas. Si je pouvais choisir, je dirais une distribution anglaise... Euh, vous savez les gens qui ont joué dans "Chapeau Melon et Bottes de Cuir", ça j'estime que là, alors, on obtiendrait vraiment l'ambiance anglaise, telle que je la vois, enfin...
JC : Où peut-être Peter Ustinov en Mortimer ?
EPJ : - Oooofff ! , c'est trop...non, il ne faut pas viser si haut. je pense que...
JC : Ah et pourquoi...? Je vous ai dit qu'on avait des moyens illimités...
EPJ : - Ah ! ah! oui ! Mais sinon je pense qu'ils ont là-bas sur place des quantité de gens qui feraient bien l'affaire, enfin euh...
JC : Il n'y a pas de noms, pas quelqu'un dont vous rêviez ?
EPJ : - Non, il y avait, euhf...un...un type qui aurait fait un magnifique Blake, qui était le fils...euh...de...l'acteur qui a joué"Autant en Emporte le Vent"...
JC : Clark Gable ?
EPJ : - Non, non, le grand type là, le...vous voyez qui je veux dire...
JC : Ah oui, je...
EPJ : - Il avait un fils qui lui ressemble étonnamment, et qui joue même encore maintenant, qui fait toujours les Anglais...oui, il est épatant... Ho...Howard, John Howard, ou quelque chose comme...
JC : Leslie Howard.
- Leslie Howard, voilà !
(l'interview s'arrête hélas brutalement sur cette réponse inachevée... y-a-t-il une suite ? )
Deux aspects à retenir essentiellement de ces propos :
- E.P.J.y confirmait son grand intérêt pour la série britannique"Chapeau Melon et Bottes de Cuir" (The Avengers), et la richesse et la qualité de sa distribution, comme nous le faisions déjà remarquer (cf. notre article dédiéà"E.P. Jacobs fan de Chapeau Melon").
- Pour éventuellement interpréter le Capitaine BLAKE à l'écran, E.P.JACOBS pensait à l'acteur anglais Ronald HOWARD(en fait, un des deux fils de Leslie HOWARD dont il est question en fin d'interview), preuve de sa connaissance et sa passion pour le cinéma. Cet acteur est notamment connu pour avoir incarnéSherlock HOLMESdans une série télévisée de 39 épisodes, en 1954-55.Un choix pertinent, isnt'it ?
Ronald HOWARD en 1967 >
Par Jocelyn LECOCQ - Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
The Avengers dessinés par F. Roussel
Ce dessin est signéFrançois ROUSSEL, connu des amateurs de BD animalière avec sa série "Matt & Higgins" et "Des Bêtes !", mais aussi pour ses illustrations dans le magazine d'autos de collection Gazoline.
Dans le n°175, il a étonnamment choisi d'utiliser le duo deChapeau Melon et Bottes de Cuir pour agrémenter la présentation d'un cabiolet HILLMAN Minx série III C, bien qu'il ne s'agisse nullement d'un des véhicules des deux héros au long de la série. Sympa quand même...
roussel-desbetes.blogspot.fr
gazoline.net
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La Banquette Convertible de Steed
L'intarissable plaisir de revisionner les épisodes deChapeau Melon & Bottes de Cuir permet aussi de faire des découvertes amusantes. Ainsi en revoyant dernièrement"A Vos Souhaits !" (You'll Catch Your Death - saison 6 - 1969), j'ai pu constater qu'un meuble bien connu de la saison 4 (en N&B donc) avait vraisemblablement été"recyclé" :
Eh, oui, il s'agit manifestement de la fameuse banquette qui trône dans l'appartement de Steed, avec ses panneaux latéraux mobiles retenus par des cordages autour de cabillots, évoquant la marine traditionnelle...
Moyennant un retapissage (au moins de l'endroit...), ce meuble original se retrouve donc quelques années plus tard dans le salon du colonel Timothy, retraité pittoresque de l'armée coloniale de l'Empire Britannique !
Ce nouvel exemple de la réutilisation d'éléments de décors démontre à la fois le sens des économies qui prévalait dans cette série TV (même si on a vu plus fauchée !)mais qui, en soit, était un formidable stimulant pour l'inventivité de l'équipe qui y travaillait...
Rappelons à cette occasion que le décor de l'appartement de Steed (saison 4), entre autres, était l'oeuvre du talentueux directeur artistiqueHarry Pottle(1925-1998).
Voici son dessin préparatoire, daté de septembre 1964, extrait du remarquable livre "The Avengers and Me" (Titan Books ©1997), signé Patrick MacNee & Dave Rodgers :
A revoir le raffinement et le soin apportés aux décors de The Avengers, les séries actuelles paraissent vraiment mornes et d'un dénuement affligeant... Triste époque !
Par Jocelyn LECOCQ - Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Quand The Avengers inspirent des CDs
Voici deux exemples récents qui confirment, s'il en était encore besoin, la fascination durable de la série Chapeau Melon & Bottes de Cuir dans la culture populaire. Elle s'applique ici àl'esthétique (et également au titre, pour l'un) d'albums produits par 2 groupes très différents dans le style et dans l'origine, preuve d'universalité de The Avengers !
Commençons par le plus ancien de ces disques (2010, ressorti en mars 2012 avec 2 bonus), signé du groupe français Elliott M., qui s'intitule sans complexe "Elliott M. présente John Steed & Tara King":
Hélas, si la couverture reprend une maquette d'inspiration "sixties", comportant des parapluies "steediens", c'est la vraie... douche froide à l'écoute des chansons qui déçoivent tant par les thématiques que par le style musical qui n'ont rien à voir avec l'univers de nos hérosso british, même le titre qui donne son nom à l'album, un comble ! Sans vouloir accabler ce groupe de "pop française", en soit "honnête" (et qui pourra plaire sûrement aux amateurs de ce genre, pour le moins flou et fourre tout...), ni douter de l'intérêt réel de ses membres pour la série CM&BdC, il n'empêche que cela s'apparente à de la tromperie sur la marchandise !
Cet exemple de "communication mensongère" n'est malheureusement pas unique (à noter que cette pratique honteuse est d'ailleurs particulièrement répandue en France) : on ne compte plus les publicités, affiches, clips, qui reprennent sans vergogne de l'imagerie rétro (de qualité et ayant fait ses preuves) pour attirer le chaland, et pour masquer la vacuité de ce qu'ils sont censés promouvoir. Pour leur défense, ils se contentent souvent de parler d'"hommage"... On s'en passera volontiers ! Pour ma part, je trouve déplorable cette confusion des genres qui entache plutôt les modèles de référence.
Passons à un contre exemple avec l'excellent groupe instrumental finlandaisThe Dangermen et leur album "Meet the Men of Danger"(déc.2011):
Ici, il y a une cohérence certaine entre le style musical et le design de la pochette. Nos Finnois d'Helsinki jouent de la surf music (genre essentiellement instrumental ayant émergéà la fin des années 50 et déferlé au début de la décade suivante, à partir notamment de la Californie, et dont le(s) son(s) spécifiques des guitares électriques et la rythmique sont primordiaux) et ces styles "satellites" (d'inspiration spatiale - avec orgue électrique - ou automobile - avec parfois des bruitages ! -)avec un souci d'authenticité remarquable.
Certes, ce n'est pas du Laurie Johnson, mais les sonorités sont bien d'époque, rappelant celles de certains morceaux du talentueux Barry Gray (compositeur notamment des fabuleuses séries d'animations anglaises des années 60 de Gerry Anderson, comme The Thunderbirds, Joe 90, Captain Scarlet,...). Sur le plan visuel, si Emma Peel/Diana Rigg est mise en avant sur la pochette, le fond psychédélique évoque une autre série mémorable, américaine, cette fois, The Time Tunnel(Au Cœur du Temps - 1966-67), de l'inventif et prolifique Irwin Allen, mais aussi les expérience graphiques d'un Jim Steranko (voir notre article : "Les Fantômes du Château D'Eath")...
Quant au nom du groupe et au titre de l'album, ils évoquent en fait un autre agent secret bien connu de la même période, John Drake, interprété par l'inoubliable Patrick McGoohan(et futur célèbrePrisonnier...), dans la fameuse série anglaise Danger Man(Destination Danger - 1960-68).
La tension dramatique et le dynamisme propre à la musique surf justifiaient tout à fait ces appellations, et le choix d'une icône féminine, plutôt que la figure d'un personnage/acteur plus en rapport (J. Drake/P. McGoohan), peut être vu comme une concession - ici pardonnable - à l'attraction supérieure qu'elle assure sur le client potentiel...!
NB : parmi les titres de ce CD, j'ai relevé notamment "Cathy's Theme"... S'agit-il de Mrs Gale ? En l'absence de paroles, le mystère demeure !
Pour en savoir plus sur The Dangermen : www.myspace.com/thedangermenfinland
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STEED'S SECRETS sur www.theavengers.fr
STEED'S SECRET'S figure désormais parmi les liens de l'incontournable site francophone "Le MONDE des AVENGERS" (www.theavengers.fr / voir notre liste des sites de référence) , et ce, en des termes plutôt élogieux puisque notre blog est considéré comme son "complément idéal"...
Merci aux fondateurs et administrateurs du site et de son forum (notamment Denis Chauvet) pour cette sympathique attention.
La LOTUS Elan d'Emma PEEL et du N°6
A l'occasion du 50e anniversaire du lancement de la LOTUS Elan - présentée au Salon de Londres d'octobre 1962 -, dont Mrs PEEL possédera 2 modèles (S2 blanche et S3 bleue),
j'en profite pour faire un parallèle avec une autre fameuse et passionnante série britannique, Le PRISONNIER (The Prisoner, 1967-68), qui a aussi grandement contribué à la popularité de la marque automobile fondée par Colin CHAPMAN.
Rappelons que l'acteur-producteur Patrick McGOOHAN n'a pas retenu l'Elan comme véhicule du héros qu'il incarne dans sa série mythique, le fameux N°6, d'une part parce qu'elle était déjà associée à l'héroïne des AVENGERS, d'autre part parce que le modèle Super Seven de la gamme LOTUS lui est d'emblée apparu plus appropriéà son personnage, avec son aspect minimaliste et son caractère radical de gros kart, renforcé par le fait qu'il était disponible en kit (le N°6 a d'ailleurs construit lui-même son auto)...
Pour autant, dans un des derniers épisodes - assez déjanté ! - du PRISONNIER, "La Mort en Marche" ( The Girl Who Was Death - 01/1968), le N°6 roule en LOTUS Elan S3 bleue qui, mise à part l'immatriculation, ressemble tout à fait à celle d'Emma PEEL des épisodes couleur !
De làà penser qu'il s'agit d'un emprunt ponctuel à la production de Chapeau Melon & Bottes de Cuir ?
A noter que l'Elan S3 de Mrs PEEL n'est pas, contrairement à ce qui est souvent avancé, une version "SE" (pour "Special Equipment"). Idem, semble-t-il, pour celle pilotée par le N°6...
Pour l'anecdote, dans la distribution de cet épisode très particulier du PRISONNIER (qui est en fait une histoire que le N°6 raconte à des enfants, ce qui explique le côté assez onirique et loufoque du récit, et son contexte, hors du fameux Village-prison...), on retrouve notamment un acteur familier des AVENGERS, l'excellent Christopher BENJAMIN (Comment Réussir un Assassinat, Interférences, Double Personnalité) et la belle Justine LORD (Combustible 23)...
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Happy New Year 2013 !
Thanksà tous les visiteurs de Steed's Secrets en 2012 (en particulier ceux qui ont pris la peine de laissé un commentaire, toujours apprécié ! ), et welcome aux nouveaux explorateurs de 2013 !
Trinquons donc ensemble avec Emma Peel, familière du champagne...
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Chapeau Melon contre Casquette Mao
Pour compléter notre sujet "Guerre Froide" dans The Avengers, il convient d'évoquer aussi l'anti-communisme chinois présent dans quelques épisodes de la série.
Dans "Avec Vue Imprenable" (Room without a view - saison 4 / 1966), un astucieux stratagème laisse à penser que d'éminents savants britanniques disparaissent de leur chambre d'hôtel pour se retrouver internés dans un camp en Mandchourie, où ils subissent un impitoyable interrogatoire, comme le constatera à ses dépends l'impétueuse Emma Peel ! Et les employés chinois de la blanchisserie de l'hôtel sont bien sûr complices !
Rappelons qu'en cette même année 1966, la Chine amorce son abominable et sanglante(des centaines de milliers de morts...)Révolution Culturelle qui traduit une lutte de pouvoir au sein du parti communiste entre Mao Zedong et Liu Shoaqi (plus modéré, ce dernier sera expulsé du p.c.c., et mourra en prison en 69), et qui durera une décennie... Cette purge massive et aveugle sera menée notamment par les tristement célèbres Gardes Rouges, des jeunes collégiens et étudiants fanatisés qui se livreront à de nombreuses exécutions et exactions, dont l'incendie de l'ambassade britannique à Pékin en août 1967...
Dans ce contexte dramatique, rien d'étonnant que les auteurs de Chapeau Melon & Bottes de Cuir s'en prennent à ce régime totalitaire qui menace les intérêts anglais en Asie (à commencer par Hong Kong, colonie britannique depuis 1842 - et qui sera finalement rétrocédée en 1997 -) !
Je pense qu'ils ont pu subir également l'influence de films comme "The Manchurian Candidate" (Un Crime dans la Tête - 1962), de John Frankenheimer (argument différent du remake de 2004 par Jonathan Demme), d'après le roman de Richard Condon (1960) qui traite de la tentative d'assassinat du Président des États-Unis par un soldat américain capturé en Corée et retourné par les Chinois après un diabolique "lavage de cerveau"...
Nous retrouvons une thématique voisine dans l'excellent épisode "Interrogatoires" (The Interrogators - saison 6 / 1969)dans lequel Tara King, victime une fois de plus de sa naïveté, est mise sur la sellette du fourbe Colonel Manning (impeccablement incarné par Christopher Lee), et de ses dangereux acolytes chinois, sous couvert de pseudo-tests de résistance à la torture psychologique pour les agents britanniques capturés...
Quelques années plus tard, dans les New Avengers , le "péril jaune-rouge"perdure : l'épisode "Le Dernier desCybernautes" (The last of the cybernauts...? - 1976)nous montre un ex-agent double qui, pour se venger d'avoir été démasqué et laissé pour mort par nos héros après le crash de sa voiture, se transforme en "cyborg" (mi-homme, mi-robot). Il n'est sans doute pas innocent de le voir habillé dans une tenue typique de la Chine communiste, le fameux costume "Mao" (dérivé en fait du Yat-Sen ou Zhongshan institué par le Dr Sun Yat-Sen qui mena la révolution nationaliste républicaine de 1911...); peut-être une façon de sous-entendre que l'espion félon - Felix Kane - travaillait pour les services chinois ?
En tous cas, je subodore qu'une influence cinématographique de taille y est probablement pour quelque chose dans ce "look" pour le moins insolite, même à Londres :
Sorti en 1973, le film d'anticipation prophétique "Soleil Vert"(Soylent Green - d'après le roman de Harry Harrison)de Richard Fleisher dépeint une société futuriste (à New York, 2022)où la pollution et la surpopulation ont entraîné la raréfaction de la nourriture, et la consommation d'un aliment de synthèse, présenté par les autorités comme étant à base de plancton...
Or, dans ce film, il se fait que les officiels de ce régime totalitaire ont une tenue qui fait penser sans ambiguïtéà celle de la Chine communiste ! L'un des personnages notamment, Donovan, chef de la Sécurité, semble vraiment avoir inspiré l'équipe deThe New Avengers pour habiller l'espion psychopathe Felix Kane (>>>) !
<<< Mao, le "Grand Timonier"...qui aura conduit à la mort (ou en prison) nombre de ses concitoyens, ce qui ne l'empêchera pas d'avoir à l'époque une foule d'admirateurs en France !
<<< L'inquiétant Donovan(Roy Jenson)dans "Soleil Vert" ...
...et le non moins redoutable exécuteur, Fielding (Chuck Connors), contre lesquels devra lutter le policier intègre incarné par Charlton Heston, pour découvrir l'effroyable secret du "Soleil Vert" >>>
Il sera une fois encore question de Chinois menaçants et machiavéliques dans "Le Piège" (Trap - 1977). Bien qu'ici la dimension politique ne soit pas mise en premier plan - il s'agit avant tout d'un trafic de drogue - l'uniforme de l'armée privée du truand asiatique (d'opérette, lui, hélas !) qui s'en prend aux héros s'avère pour le moins équivoque...
On n'y voit même John Steed se travestir par ruse en "garde rouge" ! Notez là aussi les gants et lunettes de soleil...
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Cybernaute Rouge et Soleil Vert
Dans la série The News Avengers, l'épisode "Le Dernier des Cybernautes" (The last of the cybernauts...? - 1976) nous montre un ex-agent double qui, pour se venger d'avoir été démasqué et laissé pour mort par nos héros dans le crash de son auto, se transforme en "cyborg" (mi-homme, mi-robot).
Il n'est sans doute pas innocent de le voir habillé dans une tenue typique de la Chine communiste, le fameux costume "Mao" (dérivé en fait du Yat-Sen ou Zhongshan institué par le Dr Sun Yat-Sen qui mena la révolution nationaliste républicaine de 1911...); peut-être une façon de sous-entendre que l'espion félon - Felix Kane -travaillait pour les services chinois, et de lui conférer ainsi une allure à la fois martiale (mais sans ostentation, communisme oblige...) et "robotique", comme l'on pouvait percevoir alors la masse anonyme chinoise frisant le milliard d'individus * ?
Ajoutons à cela les masques grimaçants dont Kane s'affublent pour exprimer ses sentiments depuis qu'il a été défiguré dans son accident...
<<<Mao Tsé-Toung (ou Zedong), "Le Grand Timonier" qui instaura la République Populaire de Chine en 1949, et qui la dirigea (en tant que président entre 1954 et 59, puis à des postes de premier plan) d'une impitoyable main de fer (autrement dit...de cybernaute !) jusqu'à sa mort en 1976.
En tous cas, je subodore qu'une influence cinématographique de taille y est probablement pour quelque chose dans le "look" pour le moins insolite de Kane (une fois devenu cyborg), même à Londres :
Sorti en 1973, le remarquable film d'anticipation prophétique "Soleil Vert"(Soylent Green - d'après le roman de Harry Harrison)de Richard Fleisher dépeint une société futuriste (à New York, 2022) où la pollution et la surpopulation * ont entraîné notamment la raréfaction de la nourriture, et la consommation d'un aliment de synthèse, présenté par les autorités comme étant à base de plancton...
Or, dans ce film, il apparaît que les officiels de ce régime totalitaire portent une tenue qui fait penser sans ambiguïtéà celle de la Chine maoïste (seule la couleur diffère : ici, c'est du beige)!
L'un des personnages en particulier, Donovan, Chef de la Sécurité, semble vraiment avoir inspiré l'équipe de The New Avengers pour habiller l'espion psychopathe Felix Kane !
Casquette, lunettes de soleil, foulard, veste mao, visage impassible...et même les cheveux longs : tout y est !
L'inquiétant Donovan (Roy Jenson, à droite) dans "Soleil Vert"...
...etle non moinsredoutable exécuteur, Fielding (ChuckConnors),>
contre lesquels devra lutter le policier intègre Thorn (Charlton Heston) pour découvrir l'effroyable secret du "Soleil Vert"...(notez sa casquette plus proche du modèle américain, héros oblige !).
© Jocelyn M. Lecocq - Cet article est la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation préalable.
De Twiggy à Purdey
Dans la foulée de la dernière "fashion week" de Paris, parlons un peu chiffons, en revenant sur une rencontre promotionnelle entre le jeune mannequin vedette Twiggy ("la brindille") et Patrick McNEE/John STEED, lors d'une séance photo aux studios Teddington de Londres, le 5 janvier 1967.
Dirigées par le déjà fameux Terry O'NEILL, ces prises de vues prestigieuses ont fait l'objet d'un reportage filmé par BRITISH PATHÉ pour les actualités de l'époque, document ô combien précieux et délicieux pour les fans d'aujourd'hui !
Par la grâce d'internet, il est visible sur le site de cette vénérable institution britannique :
Contrastant avec la fragile Twiggy, on y découvre que plusieurs sportifs renommés participèrent à ces photos aux côté de Diana RIGG et de P. McNEE : l'haltérophile George MANNERS, le jockey Josh GIFFORD, le boxeur Billy WALKER, le pilote automobile Graham HILL, et la nageuse Linda LUDGROVE...
A noter aussi la supervisation technique du cascadeur (puis réalisateur) Ray AUSTIN.
Ces clichés furent exploités pour promouvoir notamment la nouvelle garde-robe, signée Alun HUGHES et Pierre CARDIN, portée respectivement par Emma PEEL et John STEED dans la 5e saison (en couleur, donc. Janvier/Novembre 1967) de la série de Chapeau Melon & Bottes de Cuir (le titre en V.F. nous semble des plus appropriés dans ce contexte,n'est-ce pas ?!).
Certaines images figurent disséminées dans quelques ouvrages consacrés à la série, en particulier dans le bel album du Cinquantenaire "The AVENGERS, a celebration" (2010 © Titan Books)...
Précisons que nous ne faisons pas partie de ceux qui encensent les modèles "rachitiques"à la TWIGGY (tout en reconnaissant que celle-ci a avant tout apporté une juvénilité et une fantaisie qui manquait jusqu'alors...), et qu'il est heureux que les partenaires de STEED aient été choisies plus grandes, plus mûres, et quelque peu plus "étoffées"...!
Notre propos pourrait s'achever là, s'il n'y avait pas un intéressant parallèle àétablir avec justement une de ces AVENGERS Girls, à savoir la dernière en date : Joanna LUMLEY.
En effet, par une curieuse coïncidence, à la même époque, celle-ci travaillait comme mannequin ! De 1965 à 67 elle mena ainsi une carrière notable, intégrant notamment la maison de la célèbre couturière Jean MUIR. La naissance de son fils y mettant un terme, elle se tournera ensuite vers la télévision et le cinéma, avec le succès que l'on sait...
Le composite professionnel de Joanna LUMLEYà l'agence Lucie CLAYTON en 1966>
En décembre 2012, a été diffusé sur la chaîne Sky 1 un épisode de la série "Little Crackers" (qu'elle a dirigé et où elle joue)qui s'inspire de ses débuts dans le mannequinat. Pour Joanna, très critique, la condition de modèle (et plus largement celle des jeunes femmes) était difficile dans les "fabuleuses"années 60 : manque de considération, faibles rétributions, système D... Très loin donc du statut des divas actuelles.
< J. LUMLEY dans l'épisode autobiographique de la série TV "Little Crackers"
Signalons enfin qu'une collègue et amie de la jeune Joanna LUMLEY s'appellait Sue PURDIE... Nul doute qu'elle lui fit un clin d'œil, une décennie plus tard, lorsqu'elle choisit le nom de son personnage dansThe New Avengers, la fameuse PURDEY !
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L'Origine de l'Héritage Diabolique
Dans un précédent article (Les fantômes du Château De'ath), je vous avais révélél'influence manifeste exercée par un épisode de Chapeau Melon & Bottes de Cuirsur une bande dessinée américaine...
Aujourd'hui, c'est l'inverse que j'entends vous démontrer (car c'est une information inédite !), s'agissant cette fois de l'excellent épisode "L'Héritage Diabolique" (The House That Jack Built (1)) de la saison 4(noir & blanc).
Écrit par le mentor de la série, Brian CLEMENS, et considéré d'ailleurs par celui-ci comme son scénario le plus intéressant(2), ce film a été tourné - par Don LEAVER - en janvier 1966.
Or, par plusieurs aspects, il s'apparente fort à un court récit en bande dessinée publié aux État-Unis en février 1953 (dans le n°8 de "Adventures into Darkness",chez Nedor Comics), "The House that Jackdaw Built"(3), et signéAlex TOTH (1928-2006), auteur de grand talent, mais assez méconnu en France...
En voici l'argument : un jeune couple (Phillip & Vera Lane) est invitéà passer sa lune de miel dans une villa ultra-moderne appartenant à un riche ancien prétendant de la mariée (Jim Jackdaw. NB : ce patronyme signifie "choucas"...oiseau de mauvais augure, et aussi référence habile au "Jack" de la comptine !). Mais bientôt, la maison automatisée se révèle un piège morteléchafaudé par leur hôte, ivre de vengeance d'avoir étééconduit par Vera. Mais le génie maléfiqueJackdaw n'avait pas envisagé que le cerveau électronique sophistiqué puisse être sensible à un puissant sentiment humain, l'amour...!
Bien que 13 ans séparent ces deux histoires, et que le medium diffère (TV/BD), on ne peut qu'être frappé par une analogie certaine. Pour autant, s'il a eu réellement connaissance de la BD d'A. TOTH (ce qui n'aurait rien d'étonnant pour un esprit curieux, comme celui de tout bon scénariste : les comics anglo-saxons des années 50-60 regorgent en effet de récits fantastiques et de science-fiction..), B. CLEMENS a su lui apporter une toute autre dimension (à la décharge de TOTH, sa BD ne faisait que 7 planches...), grâce notamment à la personnalité - particulièrement développée dans cet épisode - de la victime visée, la fascinante Emma PEEL !
Parmi les similitudes troublantes entre les deux aventures, on peut relevées notamment celles-ci :
A/ Une grande demeure isolée (plutôt sinistre) rejointe en voiture...
B/ Un propriétaire, technicien de génie, et potentiellement inquiétant (portant une moustache ! NB : dans le film, le professeur Keller est mort mais intervient via une vidéo pré-enregistrée )...
C/ D'hallucinants et angoissants corridors truqués...
D/ La villa dissimule une salle de contrôle informatisée...
E/ "L'âme"électronique de la maison "incarnée" par un visage fantasmagorique...
F/L'auto-destruction de l'infernale machinerie...
...Quant aux différences, je vous laisse le plaisir de les dénombrer vous-mêmes, en (re)visionnant assurément l'un des plus passionnants épisodes (qui jouit aussi des superbes décors d'Harry POTTLE) de cette extraordinaire série, et découvrir l'éclectique et riche œuvre dessinée du grand Alex TOTH !
(1) Le titre d'une célèbre et ancienne comptine anglo-saxonne.
(2) Selon l'interview donnée à Kerensa Bryant, publiée le 12 septembre 2011 sur son blog Geek Girl.
(3) Cette BD est consultable notamment sur le blog Mippyville , ou dans le recueil "Setting the Standard, comics by Alex Toth 1952-1954"©Fantagraphics Books - 2011
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Le blog STEED'S SECRETS référencé !
Saluons l'initiative conjointe des animateurs respectifs des sites très complets The Avengers Declassified (Alan Hayes, GB) et Steedumbrella (Denis Kirsanov, Russie) pour répertorier, dans l'ordre chronologique, tous les sites, blogs, et forums sur internet consacrés la série TV Chapeau Melon & Bottes de Cuir (The Avengers + The New Avengers).
Avec leur sérieux commun, les auteurs n'ont pas oublié d'y faire figurer notre blog STEED'S SECRETS, et nous les en remercions chaleureusement !
Sur le site britannique The AVENGERS DECLASSIFIED :
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Sur le site russe STEEDUMBRELLA :
...comme la "Guerre Froide" semble bien lointaine !
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Hergé, Steed, et l'Écosse
Bien qu'assurément fortuite, comment ne pas voir dans ce cliché de George Rémi alias Hergé(prise au marché aux puces de la Place du Jeu de Balle, à Bruxelles)
une troublante analogie d'accoutrement et de posture avec l'agent spécial britannique John Steed, impeccablement incarné par Patrick McNee dans la célèbre série téléChapeau Melon et Bottes de Cuir (The Avengers) ?
S'il est évident que la pose adoptée ici par le père de Tintin se réfère à ses autres personnages fameux, le duo des policiersDupond & Dupont(dotés d'une canne au lieu d'un parapluie comme Steed), l'élégance naturelle du grand auteur belge prend le pas sur ces modèles souvent grotesques, lui conférant l'allure d'un authentique gentleman ! Signalons qu'Hergé s'est vraisemblablement inspiré de son propre père, Alexis Rémi et de son oncle Léon, des frères jumeaux, pour créer
son duo comique, introduit dans ses bandes dessinées en 1932... >>>
Rappelons enfin qu'une aventure de Tintin se déroule en Grande-Bretagne (notamment en Écosse)," L'Île Noire "(1937-38), dont une nouvelle version, redessinée et actualisée, sera publiée en 1965(à la demande notamment de l'éditeur londonien). Autre coïncidence, l'ambiance de cette dernière évoque certains épisodes des Avengers, en particulier "LeFantôme du Château De'Ath"(1965), avec aussi un château écossais - prétendument hanté - qui abrite une organisation criminelle dans son sous-sol.,..
Notez qu'à cette occasion, les deux héros portent le kilt, même en pleine bagarre!
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Emma Peel en animation ?
Le projet date de l'an dernier mais, de part sa qualité graphique et sa pertinence, il mérite d'être portéà l'attention des amateurs de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir " qui n'en auraient pas eu vent...
Il s'agit d'une série de dessins préparatoires réalisés par un américain, James LOPEZ, talentueux professionnel de l'animation (dont 15 ans chez Disney...), autour d'un concept de film inspiré des brillantes comédies policières qui émaillèrent les années 60 et dont il est fan (tels que : Charade, Comment Voler Un Million de Dollars, La Panthère Rose, Modesty Blaise, Topkapi, Gros Coup à Pampelune, etc...), incluant des séries TV comme "The Avengers"! C'est d'ailleurs le visionnage d'une récente (début : 2007) et remarquable série américaine, "Mad Men" (qui se passe durant les Sixtiesà New York, dans le milieu - féroce - de la publicité), qui a provoqué le déclic chez lui...
Ce dessinateur californien a ainsi créé un trio composé d'un homme et de deux jeunes femmes : l'une fait référence à la veuve de J.F. Kennedy, devenue icône de la jet set sous le nom de Jackie Onassis, l'autre s'inspire manifestement du personnage d'Emma Peel !
Ici, le cartoonist a repris la pose de la James Bond girl illustrant l'affiche de "Casino Royale"(1967) signé d'un autre artiste talentueux, Robert McGinnis :
Et là, J. Lopez s'inspire d'Ann-Margret, la pétulante actrice et chanteuse-danseuse suèdo-américaine (qui aurait emprunté les boots de Nancy Sinatra...!) :
Enfin, une vuesympathique qui n'est pas sans rappeler l'excellente série "Des Agents Très Spéciaux (The Man from U.N.C.L.E. - 1964-68) et sa séquelle "Annie, Agent Très Spécial" (The Girl From U.N.C.L.E. - 1966-67) avec Stephanie Powers...
BRAVO donc à James Lopez pour ces charmantes visions (je vous invite chaudement àvoir le reste de ses œuvres sur son blog : The Haunted Mansion), en espérant qu'il pourra concrétiser ce projet pour le moins séduisant!
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La série vue par Laurent BIHL
Il y a quelques temps, en furetant dans les rayons d'une médiathèque, j'ai découvert un ouvrage paru en novembre 2007, intitulé"Le Dictionnaire de la Télévision Française" (© Nouveau Monde Édition/INA). Ce "pavé" de 557 pages, abondamment illustré, est un ouvrage collectif dont l'un des nombreux intérêts réside dans les deux pages consacrées à la série Chapeau Melon & Bottes de Cuir.

Vu le large éventail des sujets évoqués dans ce livre, des émissions aux personnalités, en passant par les fictions (...), il est toujours plaisant d'y trouver, non pas juste une référence, mais une chronique complète sur The Avengers !
Le texte est ici signéLaurent BIHL (né en 1968), un professeur agrégé d'histoire, et chercheur... A ma connaissance, ses écrits sur la série n'ayant pas été signalés à l'époque auprès des aficionados, il me semble intéressant de vous faire partager aujourd'hui cet avis, et ce, malgré un différé de 5 ans... Même si à nos yeux, l'auteur à la dent un peu dure pour The New Avengers,(notamment à l'égard de Patrick MacNee)il fait preuve d'un regard plutôt bienveillant, synthétique, et globalement pertinent, en s'accommodant de la place réduite qui lui est impartie dans ce dictionnaire de référence (ce qui n'empêche pas, hélas, quelques erreurs et approximations qui auraient pu être évitées !)...
A noter que dans la bibliographie indicative en fin d'article, un des livres mentionnés est étonnamment le très controversé ouvrage(par son discours jugé assez "fumeux" par certains) de l'australien Toby Miller ! Il y avait assurément mieux à recommander sur le sujet...
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Lewis COLLINS(+):entre Gambit & 007
Le 27 novembre dernier, le charismatique acteur britannique Lewis COLLINS nous a quittéà l'âge de 67ans (succombant à un cancer dépisté en 2008), à Los Angeles. Il avait grandi près de Liverpool (où il naquit le 27 mai 1946)...
Les fans de Chapeau Melon & Bottes de Cuir, et notamment de The New Avengers se souviennent de sa prestation remarquée dans l'épisode "Obsession" (1977 - TNA 1ère saison) dans le rôle de Kilner, un mercenaire complice d'un attentat au côté de Larry Doomer (Martin SHAW). Si l'entente ne fut pas immédiate entre les deux comédiens, ils se sont ensuite découvert un goût commun pour la musique et la pratique instrumentale (L. COLLINS, de père musicien, avait fait auparavant partie de plusieurs groupes, et même failli devenir le batteur ...des Beatles !)
A noter que Lewis COLLINS fit aussi un essai (3 mn) pour le rôle de Mike Gambit, donnant la réplique à la pétillante Gabrielle DRAKE ,(qu'on verra notamment dans l'excellent épisode "Méfiez-vous des Morts !", 1977 TNA - 1e saison ) pressentie quant à elle pour incarner...Purdey !
La très féline Gabrielle DRAKE (voir aussi son rôle d'Angora dans l'épisode " Le Tigre Caché" - 5e saison -1967) >>>
Le duo COLLINS-SHAW sera reformé peu après dans une nouvelle série concoctée par Brian CLEMENS et Albert FENNELL, déjà responsables de la saga des Avengers, Les Professionnels(The Professionals - 1977/83)*. Le succès fut au rendez-vous pour ces aventures mêlant policier et espionnage : avec leur chefGeorge Cowley (Gordon JACKSON), William Bodie (Lewis COLLINS) etRay Doyle (Martin Shaw) constituent une cellule secrète de l'état, le "CI-5", qui intervient dans des cas particulièrement difficiles (terrorisme, traffics, ...).
Cela entraîna même un vraie "Bodiemania" Outre-Manche, notamment auprès des spectatrices, preuve du grand pouvoir de séduction de l'acteur dans son rôle de dur à cuire (avec la distance suffisante pour rester "cool") !
L. COLLINS alias "Bodie" au volant de sa puissante FORD Capri V6 dans The Professionals >>>
Signalons au passage que Lewis avait suivi le rude entraînement des parachutistes de Sa Majesté et obtint en 1980 le fameux béret rouge, sa plus grande fierté...
Et si sa trop grande notoriété l'a empêché de rejoindre le fameux S.A.S. (Special Air Service, unité des forces spéciales britanniques), à défaut , il incarne en 1982 l'officier S.A.S héros du film "Commando"( Who Dares Wins de Ian SHARP, co-vedettes : Richard WIDMARK et Edward WOODWARD), inspiré d'une authentique prise d'otages, et qui contribua encore à son aura et sa crédibilité dans les films d'action (il pratiquait aussi le tir et les sports de combat depuis l'adolescence)...
A la même époque, alors que l'on envisage la rélève de Roger MOORE dans le rôle de James Bond, Lewis pense pouvoir incarner légitimement l'agent 007, en se référant plus au personnage décrit dans les romans de Ian FLEMING. Hélas, sa courte entrevue avec Albert BROCCOLI ne lui donna pas raison, le producteur l'ayant jugé"trop agressif". Il est certain que comparéà ce qu'était devenu l'agent secret sous les traits de R. MOORE (humour et gadgets à gogo), le très viril COLLINS détonnait...
Changement d'approche quelques décennies plus tard : un autre "tough guy", Daniel CRAIG, aura plus de chance dans le registre qu'envisageait précisément L. COLLINS ! Ou comment on peut manquer le rôle de sa vie en arrivant trop tôt...
Pour en savoir plus sur la carrière et la vie du regrettéLewis COLLINS, je vous conseille vivement The Unofficial Lewis Collins fansite.*
R.I.P. Lewis...
NB : 2 des 4 saisons de la série "Les Professionnels" sont sorties - enfin - en DVD VF cette année...
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